Choisir son conseiller en gestion de patrimoine avec Gauthier Vasseur

Les conseils d’un pro de la gestion de patrimoine avec Gauthier Vasseur

Gauthier a été banquier et est maintenant conseiller en gestion de patrimoine et investisseur. Il explique son parcours, la plus-value d’un conseiller en gestion de patrimoine et sa propre stratégie.

Vous découvrirez dans cette vidéo :

  • Pourquoi il est peu probable que vous trouviez un banquier qui vous suivra sur du long terme
  • Quel professionnel on peut faire confiance dans le domaine de la finance
  • Comment trouver un conseiller en gestion de patrimoine qui nous convient
  • Les principes de bases pour construire efficacement son patrimoine

⏰ ► Passages clefs

00:28 Quel type de client te faisait bonne impression et te permettait d’aller plus loin ?
02:27 Comment avoir un banquier partenaire sur du long terme ?
03:51 Comment se déroule l’accompagnement que tu proposes en tant que conseiller en gestion de patrimoine ?
07:02 Qui peut devenir gestionnaire de patrimoine ?
08:13 Quel est le problème de tes clients le plus fréquent en tant que gestionnaire de patrimoine ?
10:24 Quel est la différence entre un gestionnaire de patrimoine en banque et en société de conseil en gestion de patrimoine ?
13:49 Comment trouver un conseiller en gestion de patrimoine ?
17:04 Quel type d’investissement tu proposes plus précisément ?
19:11 Comment est-ce que le client te paye ?
22:00 Qu’est-ce qu’apporte un gestionnaire de patrimoine par rapport à un investisseur autodidacte ?
24:18 Est-ce que tu as des proches qui ne s’occupent pas de leur argent ? Comment est-ce que tu vis la situation ?
28:04 Quels sont tes objectifs en tant qu’investisseur et qu’as-tu mis en place pour l’accomplir ?
33:22 Quels conseils tu donnerais à un investisseur / épargnant ?
34:50 Est-ce que tu as des ressources ou des livres à conseiller à quelqu’un qui veut investir par lui-même.

Transcription

Alexandre HUET : Bonjour à tous. Aujourd’hui je vais interviewer Gauthier Vasseur. Gautier a plusieurs cordes à son arc. Il a été banquier et maintenant investisseur et conseiller en gestion de patrimoine. Il a gentiment accepté de répondre à mes questions et voici ses réponses. Donc je propose de commencer un peu chronologiquement à commencer ton aventure professionnelle en tant que banquier.

Gauthier VASSEUR : Tout à fait.

Alexandre HUET : Alors quel type de client te faisait une bonne impression et pour lequel tu as pu aller plus loin? Parce que, en tant qu’investisseur, on cherche toujours à faire bonne impression auprès des banquiers pour avoir les meilleurs avantages, notamment lors de prêt immobilier.

Gauthier VASSEUR : Alors c’était assez complexe parce que j’avais 700 clients en portefeuille. Donc du coup, j’avais vraiment de la classe populaire jusqu’à des gens très aisés. Et le but, évidemment, c’était de vendre des produits à ces clients et donc toujours avec des contreparties. Donc le crédit immobilier, évidemment, faisait partie des actions ou l’on pouvait avoir beaucoup de contreparties dont il fallait négocier avec les clients, mais on peut aussi négocier avec d’autres banques.

Alexandre HUET: D’accord, mais est ce qu’il y a des clients ou tu disais : « Je pourrais aller plus loin avec eux  » ? Parce que peut-être qu’il présentait un meilleur dossier ? Peut-être qu’ils avaient une meilleure situation ? Il se présentait bien ? Est ce qu’il y a quelque chose qui faisait que tu avais plus confiance ?

Gauthier VASSEUR : Alors tout à fait les gens qui venaient déjà avec un dossier financier, un Excel par exemple, avec des données, déjà, ça va inspirer confiance. Quand on gagne un peu plus d’argent, on peut s’endetter plus facilement. L’endettement était moins important pour les personnes les plus aisées. Mais oui, après, le but c’était d’accompagner les gens tout au long du crédit immobilier, même aussi après.

Alexandre HUET: D’accord très bien. Il y a aussi une autre problématique que j’ai rencontrée en tant qu’investisseur. C’est que je trouve qu’il y a une énorme rotation au niveau des banquiers. Donc, je ne sais pas tous les deux ou trois ans, j’ai l’impression que mon banquier change. Est-ce qu’il y a moyen de trouver un employé de la banque qui est amené à rester plus longtemps ?

Gauthier VASSEUR : Alors malheureusement c’est le métier de banquier qui est comme ça. Parce que du coup, quand un conseiller est là depuis un certain temps, ils commencent à être beaucoup plus gentils avec certains clients. Donc la direction a mis en place ce turnover afin que justement il n’y ait pas ces passe-droits pour certains clients pour que ça toujours la rentabilité qui soit au rendez-vous pour la banque.

Malheureusement ça arrive de plus en plus. Il y a aussi des conseillers qui arrivent à avoir des promotions sur d’autres métiers qui peuvent les intéresser. À l’inverse, quand on est dans les années 90 ou début 2000, il y a des conseillers qui sont restés pendant quinze ans sur le même poste et généralement, ils sont de très bons conseils et du coup ils accompagnent leurs clients très longtemps.

Alexandre HUET: D’accord donc c’est mis en place, c’est fait exprès qu’il y ait d’aussi gros turnovers ? Et qu’en est-il des directeurs d’agence ? Souvent ils sont amenés à rester plus longtemps, non ?

Gauthier VASSEUR : Tout à fait. Ils ont un poste qui devrait au moins rester cinq ans. Du coup, ils devraient rester un peu plus longtemps. Mais bon, ils sont moins accessibles. Ça dépend des banques, mais certains n’ont pas de clients affectés directement. Ils chapeautent l’agence. Après, s’ils ont des clients affectés à leur quotidien. Là oui, il y a moyen d’aller chercher un peu plus pour les investisseurs surtout. Parce qu’eux ont accès à davantage de promotions pour avoir un crédit immobilier avec un taux d’intérêt plus bas.

Alexandre HUET: D’accord, je propose qu’on switch de situation professionnelle maintenant. Au niveau de ton métier de gestionnaire de patrimoine déjà. Chez qui tu travailles actuellement ?

Gauthier VASSEUR : Alors du coup, j’ai quitté la Société générale parce que je voulais apporter justement plus à mes clients. Avec de l’architecture ouverte, parce que malheureusement la société générale vendait que ses propres produits et donc je me suis renseigné. J’ai découvert Primonial qui est le premier cabinet en France de gestion de patrimoine, puisqu’aujourd’hui on gère à peu près 60 milliards d’actifs, dont 40 milliards d’actifs immobiliers à travers toute l’Europe. On gère aussi entre 10 et 20 milliards d’actifs financiers à travers notre filiale qui la financière de l’échiquier, qui la première société de gestion pour les plans d’épargne en action et pour les comptes titre et pour la gestion pilotée pour leurs clients.

Moi, j’ai beaucoup aimé Primonial, parce qu’il y avait de l’innovation. On crée des produits chaque année, on crée à peu près 300 par an. Donc c’est vraiment ce qui m’a beaucoup plus et ensuite surtout le fait d’avoir un statut salarié et d’être accompagné par l’entreprise pour avoir les formations réglementaires.

Alexandre HUET: Bien et du coup, à travers ton métier, tu réponds à quel type de besoin?

Gauthier VASSEUR : Du coup, aujourd’hui, pour les clients les plus jeunes, un peu comme nous, qui sommes un peu novices dans la finance, le but, c’est de leurs éduquer sur comment travailler leur salaire. Comment ils font au quotidien et évaluer ce qu’il leur reste à la fin du mois. Est-ce qu’il leur reste quelque chose ou est-ce qu’ils sont à découvert tous les mois ? Il faut déjà leur faire prendre conscience qu’il faut toujours mettre de côté pour pouvoir avoir des projets futurs. Parce que si le projet est de pouvoir se s’acheter sa maison, à acheter une résidence secondaire, partir en voyage pendant plusieurs mois, alors il faut travailler sur ses finances.

Alexandre HUET: Donc tu proposes un audit des dépenses c’est ça?

Gauthier VASSEUR : Oui, on fait un audit patrimonial dans un premier temps. On étudie tout ce qui est état civil, juridique et fiscal, ensuite l’immobilier, le financier et après on passe sur la partie épargne mensuelle. Donc là évidemment, le but est de s’occuper du cash et de le placer et de faire faire fructifier l’épargne mensuelle. Dans un premier temps, le premier rendez-vous, c’est un bilan patrimonial. On parle de tout ça et on reste très général. On ne parle pas de produits en particulier.

Lors du deuxième rendez-vous, j’apporte mes solutions et l’état des lieux de leur situation. On regarde ce qu’il faudrait améliorer et ce qui est très bien également. Parfois il y a des gens qui ont des choses qui sont très bien donc il n’y a pas d’intérêt d’y toucher. Donc le but c’est de les accompagner sur des choses qui n’ont pas forcément pensé et qui peuvent leur convenir davantage que ce qu’ils ont actuellement.

Alexandre HUET: Très bien ! Donc finalement, tout le monde peut avoir besoin d’un gestionnaire de patrimoine, non ?

Gauthier VASSEUR : Tout à fait, ça démarre à partir de 5€ par mois chez Primonial. Il y a d’autres cabinets qui démarrent à partir de 10€ par mois, ça peut vraiment convenir à tout le monde. Il ne faut pas penser que c’est réservé qu’aux riches, c’est vraiment pour tout le monde

Alexandre HUET: D’accord, et qui peut devenir gestionnaire de patrimoine?

Gauthier VASSEUR : Pour devenir gestionnaire de patrimoine, il faut un master, donc on soit en gestion de patrimoine, soit en finance.

Donc on peut le faire à la fac, dans les écoles de commerce. Il y a aussi des réglementations en plus comme l’autorité des marchés financiers (AMF). On passe un concours avec 900 questions. Le but, c’est d’avoir 85% de bonnes réponses pour pouvoir ensuite avoir un métier dans la banque. Quand on est banquier par exemple, on n’a pas besoin de cette présentation parce qu’on travaille sous le couvert de l’accréditation de la banque. C’est bien pour le conseiller, mais ce n’est pas bien pour les clients. Parce qu’on peut dire qu’il n’a pas toutes les connaissances pour pouvoir les accompagner. C’est pour ça que moi j’ai décidé de changer de société pour pouvoir justement avoir ma propre certification pour mieux les accompagner.

Alexandre HUET: Donc c’est à dire qu’en France, c’est garanti qu’un gestionnaire de patrimoine aura toujours plus d’expertise qu’un banquier, du moins sur le papier.

Quels sont les problèmes les plus fréquents que tu as rencontrés auprès des clients en tant que gestionnaire de patrimoine?

Gauthier VASSEUR : Les problèmes les plus fréquents, c’est que les gens sont mal accompagnés et qui pensent que leur banquier la meilleure personne pour les aider, pour les conseiller.

Du coup, c’est vraiment un travail de longue haleine où il faut leur dire tout simplement que le banquier travaille pour lui. Il ne travaille pas pour vous. Il vous accompagner peut-être tous les ans avec vos enfants, votre crédit immobilier, mais lui son but, c’est de gagner de l’argent et on constate assez facilement quand on est dans le métier, que les banquiers, mettent beaucoup d’argent de leur côté et très peu pour leurs clients.

Alexandre HUET : Et ton cas, est-ce que c’est le client qui vient vers toi ?

Gauthier VASSEUR : Le but premier chez Primonial, c’est de travailler quasiment que par recommandation. Quand j’ai intégré Primonial, je n’avais pas de portefeuille client donc du coup, j’ai dû faire mon réseau. J’avais aussi d’anciens clients à la banque qui m’aimaient bien et que j’accompagne toujours.

Après il y a aussi de la prospection. On peut les démarcher des clients si on a du temps à y consacrer. Donc là, c’est plus une démarche de ma part. Donc les gens sont toujours un peu… « Que veut cette personne ? ». Mais c’est un travail assez prenant.

Alexandre HUET : Donc, c’est à dire qu’ils ne viennent pas toujours à toi. Parfois tu dois les démarches et tu communiques avec eux que c’est dans leur intérêt de faire appel à ton expertise comparée aux banquiers. Parce qu’on le sait, c’est vrai que les Français font souvent confiance à leur banquier. Tu leur expliques que ce n’est peut-être pas la bonne personne à faire confiance et tu leur dis en quoi tu peux leur être.

Quelle est la différence d’après toi entre un gestionnaire de patrimoine en banque est dans une société patrimoniale ?

Gauthier VASSEUR : La vraie différence, c’est qu’on n’aura pas accès aux mêmes solutions qu’en banque. Même s’il y a des banques privées, elles n’ont pas forcément accès à tous les produits du marché. Mais ça peut être de très bons conseillers également. Il ne faut pas dire non plus que tous les banquiers sont des mauvais conseillers. Les conseillers en gestion de patrimoine en banque sont quand même très bien recommandés. Ils travaillent bien. Il n’y a pas de soucis mais c’est surtout sur l’aspect produit où ils n’auront pas accès à toutes les solutions.

Alexandre HUET: Ils proposent uniquement les produits de la banque en fait ?

Gauthier VASSEUR : En majorité.

Alexandre HUET: Alors que chez Primonial ou dans une société de gestion de patrimoine, tu disais tout à l’heure que c’étaient quand même vos produits, mais il y en a peut-être d’autres.

Gauthier VASSEUR : C’est ça ! Nous proposons nos propres produits parce qu’on est une société qui crée ses propres produits, mais on a tous le marché. J’ai plus de 700 produits différents pour un seul et même produit. Donc je ne propose pas que les produits de Primonial, il y en a certains qui sont très bien donc je les propose. Quand on fait une allocation pour un client, imaginons qu’il veut investir dans l’immobilier, on met 4 ou 5 fonds immobiliers différents.  On met un fond Primonial puisqu’il y en a un qui est très réputé, qui est très défensif, qui permet d’avoir une rentabilité sans prendre trop de risques et je mets aussi les concurrents qui sont aussi très bons.

Alexandre HUET: Et au niveau des diplômes, tu disais tout à l’heure qu’en banque, il n’y avait pas forcément d’autant de titres, notamment le passage chez l’AMF. Est-ce que pour un gestionnaire de patrimoine en banque, il a besoin aussi de ces certifications ?

Gauthier VASSEUR : Soit il ne l’a pas. Du coup, il la passe en travaillant à la banque, ce qui peut aussi arriver. Après, tout dépend du poste. Un conseiller qui répond aux besoins du quotidien (carte bleue, crédit à la consommation, etc), on n’a pas forcément besoin de l’AMF. Il peut être sous couvert de la banque.

Après, dès qu’on propose des produits financiers ou vraiment de l’immobilier, l’immobilier direct, crédit immobilier de type résidence principale ou investissement, là, il faut obligatoirement l’avoir. Du coup, il la passe en interne.

Après l’autre accréditation, c’est le statut CIF (Conseiller en Investissement Financier). Celui-là est encore plus élevé, ce qui permet aussi d’avoir davantage de reconnaissance pour les conseillers. Parce que là, il y a une réglementation qui est de 100 heures tous les ans. Il faut avoir au moins 90% de bonnes réponses à toutes les formations. Tous les ans, on a des faux clients qu’on va accompagner et surtout il ne faut pas se tromper parce que du coup on a une note sur le rendez-vous. Après, on est accompagné par une cellule d’ingénierie patrimoniale qui nous accompagne sur le juridique et fiscal très pointue, notamment l’expatriation, ou des clients qui sont en résidence fiscale dans d’autres pays. Mais sinon oui, on connait les grandes largeurs sur tous les sujets.

Alexandre HUET: Oui ok, c’est vraiment les cas particuliers où en effet, on sait que juridiquement, ce n’est pas toujours facile, là, il y a un soutien quand même.

Imaginons maintenant que je suis un français lambda et que je suis complètement convaincu de ce que tu nous as dit. Je vais me lancer et rencontrer un conseiller en gestion de patrimoine. Comment est-ce que je fais pour choisir le conseiller ou la boîte de gestion de patrimoine qui me convient ?

Gauthier VASSEUR : Il faut se renseigner sur les cabinets parce qu’il y a beaucoup de cabinets. Malheureusement, avec la réglementation, il y a de plus en plus d’administratifs pour les conseillers en gestion de patrimoine, donc il est compliqué pour un conseiller en gestion de patrimoine seul d’ouvrir son cabinet.

Finalement, c’est plusieurs conseillers qui se regroupent pour avoir davantage de soutien financier et de temps. Parce que l’administratif prend beaucoup de temps à cause de la réglementation au niveau financier. C’est une charge fixe qui ne cesse de grossir malheureusement. Mais ça protège les clients donc c’est bien.

C’est l’ACPR (l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) qui met en place ces préventions pour éviter que les clients ne se fassent pas arnaquer, ce qu’on voit malheureusement plus souvent sur Internet quand on parle de gestion de patrimoine.

Alexandre HUET: D’accord, donc on devrait plutôt se renseigner sur les cabinets qui sont présents autour de chez nous, c’est ça?

Gauthier VASSEUR : C’est ça. Et puis après il faut rencontrer plusieurs personnes et ensuite, c’est une question de confiance. Si la personne vous accompagne vraiment bien et qu’il y a un bon feeling, c’est ce qui est le plus important. 

Généralement, le cabinet ne va pas trop faire la différence parce que chaque cabinet a accès à tous les produits. Plus le cabinet est grand, plus il aura accès à davantage de produits et plus les conseillers auront une vision large au niveau des produits. Plus le cabinet sera petit, moins les conseillers auront accès à des produits parce qu’ils doivent tisser des partenariats pour vendre certains produits. Donc c’est plus compliqué pour un petit cabinet d’avoir une vision vraiment très large de la gestion de patrimoine.

Alexandre HUET : D’accord, donc plus de possibilités quand c’est un gros cabinet mais c’est avant tout une question de feeling avec le conseiller. Donc démarche plusieurs conseillers et voir ce que ça donne.

Est-ce que tu peux préciser comment se déroule l’accompagnement ?

Gauthier VASSEUR : Un premier rendez-vous pour le bilan patrimonial. On échange avec le client, on lui pose des questions, on fait un récapitulatif. Au deuxième rendez-vous, on présente ce bilan retravaillé et on dit ce qu’il faut faire, ce qu’il ne faut pas faire, ce qu’il faut améliorer, ce qui est très bien fait actuellement et ce qu’il faut arrêter.

Au troisième rendez-vous, s’il y a des solutions qui conviennent aux clients, on les met en place. Après il n’y a pas d’engagement. Nous, on est salarié. Donc on a un salaire. On n’est pas payé à la commission, donc c’est ça qu’il faut faire. Attention aux vendeurs d’immobilier, les vendeurs d’immobilier ne sont payés qu’à la commission et ils ne vendent que de l’immobilier. Donc évidemment, quand ils vous feront un bilan patrimonial, ils vont vous dire à la fin qu’il faut faire du pinel.

Alexandre HUET: C’est encore une fois dans leur intérêt personnel. Et donc en parlant de ça, quel type d’investissements plus précisément tu proposes ? Tu as dit que tu faisais de l’immobilier aussi du financier. Est ce qu’il y a des types d’investissement particulier ?

Gauthier VASSEUR : Alors après, il y a énormément de produits côté financier, Il y a l’assurance vie, le plan d’épargne en action et le compte titre qui sont les plus connus. L’assurance vie possède le plus de collecte aujourd’hui parce que ça permet aux Français d’investir sans prendre trop de risques que les Français n’aiment pas le risque.

C’est ça aussi qu’il faut leur faire prendre conscience. Il faut prendre des risques pour gagner plus d’argent. Parce qu’en prenant des risques sur le long terme, on est statistiquement gagnant. Malheureusement les fonds euros n’ont pas permis aux français de prendre des risques.

Du côté immobilier, on a des partenariats avec tous les acteurs, c’est à dire sur l’immobilier neuf par exemple, tout ce qui est pinel, malraux, monuments historiques, toutes les solutions fiscales immobilières.

On a des solutions également de meublée donc toutes les solutions de location étudiante, meublée de tourisme, résidences seniors.

On a aussi d’autres partenariats avec des sociétés qui trouvent un bien pour vous et qui le rénovent. Ils mettent en place une location et vous récoltez les loyers. C’est aussi un confort de gestion, c’est très clé-en-main.

Il y a beaucoup de solutions où le client fait n’a rien à faire à part faire le chèque. Ce qui convient généralement à beaucoup de personnes. Beaucoup de personnes n’ont pas le temps de s’occuper de ça et c’est ce qu’on fait. On s’occupe des gens qui n’ont pas le temps de s’occuper de ça ou qui n’ont pas l’envie aussi. Il y a beaucoup de gens qui n’ont pas le temps, j’ai des clients que je dois voir depuis janvier et je ne les ai toujours pas vus parce qu’ils n’ont pas le temps.

Alexandre HUET: Comment est-ce que le client paye du coup?

Gauthier VASSEUR : Moi je suis salarié, donc perçois un salaire chez Primonial. C’est un confort pour les personnes. Moi, c’était ce que je souhaitais parce qu’on était dans une situation avec ma copine qui était un peu compliqué. Il fallait qu’on achète notre résidence principale. C’est un vrai confort d’avoir un salaire. Et on a en plus des commissions sur les produits qu’on vend. Évidemment, les commissions sont complètement différentes selon les produits. Donc ça peut être de 0 à 2% sur les produits qu’on vend.

Mais moi je ne prends pas en compte ça. Parce que si on prenait en compte que ça on ne ferait que de l’immobilier parce que le ticket d’entrée est beaucoup plus important. On démarre au minimum à 50 000€ et c’est là où c’est plus rentable que même si on prend que 1% sur 50 000€, on prend tout de suite beaucoup plus d’argent.

Alexandre HUET: Donc le client va payer Primonial essentiellement avec des commissions ?

Gauthier VASSEUR : Oui c’est ça. Quand on ouvre un contrat d’assurance vie, une partie des frais d’entrées sont reversés à Primonial et aux conseillers. Quand c’est de l’immobilier, le promoteur rétribue une commission aux conseillers et donc le client ne paye pas. Ça c’est l’avantage en immobilier, le client n’a pas de frais. Il a en plus les conseils d’un conseiller en gestion de patrimoine qui est en dehors du promoteur et donc il ne va lui vendre n’importe quoi.

Alexandre HUET: Est-ce que ça arrive que les clients demandent à ce que tu sois payé à l’heure et du coup tu t’engages à ne pas prendre de commission ?

Gauthier VASSEUR : Pour nous, ça ne fonctionne pas sur les produits. Par contre ça fonctionne sur tout ce qui est conseil fiscal et juridique.

S’il y a une étude à faire pour des clients, imaginons des clients qui sont à la retraite. Ils ont deux biens immobiliers qui valent plusieurs millions sauf qu’ils ont plusieurs enfants. Et s’ils décèdent, leurs enfants vont devoir payer plus de taxation que de ce qu’ils récupéreront de l’immobilier. Donc là le but c’était de changer leur statut marital et faire des donations aux enfants pour avoir une succession future avec beaucoup moins de taxes.

Dans cet exemple, c’est une lettre de mission qu’on met en place. Si c’est un travail de 6 heures rémunérées 500 euros de l’heure, ça fait 3000 euros. On présente la lettre de mission au client, si le client l’accepte, on la met en place, on fait l’étude, on remet l’étude au client, on lui explique. Et s’il est satisfait, on met en place la solution. S’il n’est pas satisfait, à lui de voir s’il veut travailler avec quelqu’un d’autre ou de ne pas mettre en place la solution en fonction du résultat.

Alexandre HUET: Et qu’est-ce qu’apporte un gestionnaire de patrimoine par rapport à quelqu’un qui veut se lancer seul, apprendre par lui-même et investir par soi-même ?

Gauthier VASSEUR : Surtout du temps parce que quand on va investir par soi-même et qu’on ne connaît pas, on va peut-être commettre des erreurs, mais c’est comme ça qu’on apprend. Le conseiller en gestion de patrimoine, il va vous dire tout de suite : « ça il faut le faire, ça il ne faut pas le faire ». Et vous accompagner également sur « qu’est-ce qu’on fait dans les solutions ».

Par exemple, quand on prend le plan épargne en actions, les gens vont dire : « il faut prendre des risques » puisque ce ne sont que des actions européennes. On ne peut investir qu’en Europe. Je vais mettre 10 000€ et j’attends. Alors qu’il y a plein de solutions différentes. Il faut voir comment se sent le marché aujourd’hui, si on est dans une zone plutôt haute, si on n’est dans des incertitudes économiques, il faut faire attention à tout ça. Et je pense que c’est la connaissance et le temps qui va faire perdre du temps à dire au client.

Alexandre HUET: Il y’a une marche à passer au début, ce n’est pas forcément rentable d’avancer tout seul parce qu’on peut faire des erreurs. Donc c’est là où le gestionnaire de patrimoine qui a déjà l’expérience peut tout de suite donner les conseils qui vont bien et je me disais aussi que il y a aussi plus de produits disponible pour le particulier que vous proposez ?

Gauthier VASSEUR : Le particulier n’a pas accès à tous mais s’il se renseigne, il y a possibilité d’avoir accès à tout. Donc, il faut vraiment se renseigner sur toutes les plateformes, il y a énormément de plateformes sur internet. Si vous voulez un produit en particulier, ça va être un peu plus compliqué parce qu’il faudra passer par un prestataire. Il faut faire attention évidemment parce qu’il y a des plateformes qui ne sont pas sécurisées ou c’est des arnaques.

Mais après, il y a moyen d’avoir accès à tous. Après on a certains avantages que d’autres n’ont pas. Par exemple pour le PEA, il n’a pas de frais sur les produits dans le PEA, alors que si le client passe lui-même par une société de gestion, il aura des frais sur les produits qu’il achète. Donc c’est des petites choses qu’on ne voit pas forcément. C’est des 1% ou des 2% en plus, mais mis bout à bout, ça peut être un avantage.

Alexandre HUET: Une question un petit peu plus personnel cette fois. Est-ce que tu as des proches qui ne s’occupent pas du tout de leur argent ? Et si oui, comment tu vis ça en tant que gestionnaire de patrimoine qui fait ça tous les jours. Est-ce que tu arrives à leur faire comprendre qu’ils peuvent faire quelque chose de leur argent ?

Gauthier VASSEUR : Au début, c’était assez compliqué parce que les gens ne savent pas ce qu’est le métier de gestionnaire de patrimoine. Certaines personnes pensaient que j’étais trader. Donc il faut aussi leur faire comprendre qu’on travaille pour les clients.

De mon côté, ça se passe plus facilement. Dès que les gens ont des questions financières, ils m’appellent. C’est assez facile dans ma famille. Mais m’occuper de leurs finances c’est un autre sujet.

Il y a toujours le côté sentimental. On ne travaille pas avec quelqu’un avec qui on est fortement amis. Moi je le fais que si la personne vient vers moi, je ne veux pas aller vers elle. J’estime que si elle avait besoin de moi, elle me l’aurait déjà demandé. C’est un lien d’amitié ou de famille c’est différent qu’un inconnu qu’on accompagne, mais bon, moi j’accepte tout le monde. 😁 

Alexandre HUET: Je comprend qu’il peut y avoir une tension si la personne investit à un mauvais moment. S’il y a une crise économique comme le Covid et que ça chute, ça peut dégrader la relation alors que tu n’y es pour rien.

Gauthier VASSEUR : On n’a pas d’obligation de résultat, on a une obligation de moyens mais pas de résultats. On on n’a pas de boule de cristal malheureusement.

Alexandre HUET: Est-ce que tu as quelque chose à ajouter sur le métier de gestionnaire de patrimoine ? Et ensuite on passera à la partie investisseurs.

Gauthier VASSEUR : C’est un très beau métier puisque on rencontre des gens tous les jours. Des gens différents, des gens qui ne pensent pas de la même manière. C’est très intéressant parce que psychologiquement on voit énormément de cas différents. Les gens peuvent être complètement contradictoire avec ce qu’ils disent. C’est aussi très intéressant de comprendre la façon dont ils pensent et de poser des questions ouvertes pour qu’ils puissent comprendre que ce qu’ils disent n’est pas bon.

Alexandre HUET: Il y a aussi un petit peu de psychologie pour ne pas blesser.

Gauthier VASSEUR : C’est ça, pour ne pas blesser les gens.

Parce que nous imaginons qu’il y a des gens où Ils ont un placement qui rapporte 4%. Ils disent c’est super bien, mais entre-temps le marché a fait 80%. Ils vont dire je suis hyper content de 4%, je dis oui, mais si vous avez fait juste ça différemment, avec le même risque, vous auriez fait 80%.

Les gens pensent tout de suite que c’est bête, « je suis nul ». Du coup, il ne faut pas leur dire comme ça. Il faut leur poser des questions ouvertes pour qu’ils disent :  » Ah oui, donc si j’avais fait ça… » et qu’ils comprennent d’eux-même pour éviter les blesser. Parce que malheureusement ça arrive assez rapidement de blesser les gens sur ce qu’ils ont fait. À part quand ils sont vraiment très ouverts et qu’ils disent tout de suite : « Je n’ai rien fait, j’ai mal fait » donc c’est à vous de m’aider. C’est plus facile parce que les gens sont ouverts.

Après, quand les gens sont plus dans une démarche : « il veut me vendre n’importe quoi et donc je vais faire attention, je vais me renseigner là », c’est un peu plus compliqué. Ils sont dans une position où je suis là pour de la prospection. Ils pensent que je suis là pour leur vendre un produit et gagner de l’argent plutôt que de leur faire gagner de l’argent. Dans ce cas là, c’est plus compliqué. Ce n’est pas la même relation avec les clients quand c’est de la prospection, de la recommandation, ou quand ils sont déjà client.

Alexandre HUET: On passe du côté investisseurs ? Alors est ce que tu peux nous parler de ta stratégie ? Tes objectifs ? Vers quoi tu t’es dirigé ? Quels types de produits tu as choisi pour avancer vers ton objectif ?

Gauthier VASSEUR : Mon but, c’est de ne plus travailler à 40 ans ou moins qu’aujourd’hui. Donc j’ai du retard. 😂 

Malheureusement, l’immobilier a fortement monté et donc l’endettement aussi donc c’est un peu plus compliqué de se dépêcher. Il existe énormément de solutions pour réussir à faire ça donc on a déjà mis en place une solution.

On a déjà acheté un bien immobilier avec ma copine qu’on a mis en location. Ça nous fait, entre toutes les charges et le loyer, on a un gap de 50 euros, donc on est positif de 50 euros tous les mois donc c’est hyper bien comme investissement.

C’est un studio dans la métropole lilloise, c’est loué tout le temps, ça fait trois ans que c’est loué à la même personne. Finalement, ce sont des gens qui sont en prépa. Ce sont plutôt des gens qui sont précautionneux, qui font attention à l’appartement, on ne sera pas dégradé comme on entend toujours. Les mauvaises histoires d’appartements qui ont été saccagés, ou des locataires qui ne payent pas les loyers.

Alexandre HUET: C’est quel type de fiscalité?

Gauthier VASSEUR : Donc là on l’a mis en meublé parce que la fiscalité meublée est très intéressante pour les étudiants sur les petites surfaces. Parce qu’il faut juste le meubler, mettre un canapé, un lit, la vaisselle de cuisine, tout l’équipement pour nettoyer, quatre chaises, une table et là c’est meublé. Et le gros avantage c’est qu’il n’y a pas de fiscalité sur les revenus grâce à divers mécanismes dont l’amortissement comptable.

Alexandre HUET: Donc tu as ta résidence principale, un premier bien locatif, est ce que tu penses que tu pourrais en avoir d’autres sur du court terme ?

Gauthier VASSEUR : Au court terme, je regarde actuellement pour acheter un bien beaucoup plus gros. Là c’est une maison qui est découpée en 7 logements, pour aller beaucoup plus vite. C’est en cours de négociation, je pense que je vais investir avec d’autres personnes. Aujourd’hui, avec ma compagne, on est endetté à 42% et donc c’est un peu compliqué d’emprunter seul. Même la banque refuse catégoriquement. Donc le but c’est de trouver des investisseurs à qui on peut investir et qu’on partage le même projet pour pouvoir investir dans ce projet.

Alexandre HUET: Donc là, tu en discute avec tes proches ?

Gauthier VASSEUR : Oui c’est ça. J’ai deux amis qui sont très intéressés, mais le but dans un premier temps, c’est de négocier le prix d’achat. Si on arrive à négocier le prix d’achat, il y aura plus de personnes qui rentreront dans la boucle. Parce qu’aujourd’hui, il faut dire que le prix d’achat n’est pas réel parce qu’il y a une rentabilité qui est hyper intéressante parce qu’elle est de 18%, mais le bien est vendu à 5000 euros du mètre carré dans la zone alors que c’est à peine normalement 2500-3000.

Alexandre HUET: Et est-ce que tu as d’autres types d’investissements?

Gauthier VASSEUR : Moi j’ai investi évidemment dans tout ce qui est financier. Je n’ai pas encore ouvert de PEA pour l’instant. Je préfère investir en assurance vie car c’est beaucoup plus malléables et on peut investir sur le monde entier, ce qui me plaisait un peu plus. Mais avec tout ce qui se passe au niveau mondial, je suis en train justement de préparer tout ça pour mettre en place un PEA avec divers investissements. Mais j’ai de l’assurance vie, j’ai des placements alternatifs de type immobilier mais dans des montants vraiment très faibles de l’ordre de 500 euros, 1000 euros. J’ai investi également dans la nouvelle technologie des cryptomonnaies qui est encore très volatile et qui a un vrai avenir d’ici 2030 je pense.

Alexandre HUET: Quel type de profil tu as dans ton assurance vie ? Dynamique ?

Gauthier VASSEUR : Tout dépend de l’économie, dès qu’il y a eu la crise du covid énormément dynamique. Dès que ça s’est un peu calmé, j’ai remis en défensif. Après, c’est au quotidien, je regarde tout le temps donc j’ai le temps de de faire mes analyses et mes recherches.

Là, par exemple, j’ai réinvesti début juillet. Il y a une grosse chute 4 juillet ou 21 juillet je ne me rappelle plus. J’ai réinvesti une bonne partie de mon capital. J’ai fait 20% sur le mois de juillet, c’est hyper intéressant, je n’aurais jamais pensé faire ça aussi rapidement.

Et là, je me pose la question s’il faut resécuriser ou attendre de voir le mois de septembre parce qu’il y a quand même pas mal d’incertitudes, notamment la Chine et la Russie qui vont avoir beaucoup d’impact sur le monde. Il faut se demander : « Est ce qu’on va avoir énormément d’inflation? une crise économique sur certains pays ? ». Donc il faut aussi prendre du recul et se dire, après une performance, il ne faut pas être trop gourmand surtout. Plus on est gourmand, plus on perd rapidement.

Alexandre HUET: C’est vrai que ça peut être une question que vous pouvez poser aux conseillers en gestion de patrimoine que vous rencontrez. « Comment est-ce que vous investissez personnellement et quel type d’investissement vous faites ? » C’est vrai que si vous êtes intéressé par de l’immobilier et que le conseiller en gestion de patrimoine vous dit: « moi je fais que de l’immobilier », c’est quand même tout bénef pour vous.

Gauthier VASSEUR : Tout à fait parce qu’il y connaitra tous les rouages et il saura exactement ce qui sera intéressant, quel produit ou quelle charge sera à proscrire et donc changer d’investissement. Il pourra vraiment bien vous conseiller sur ce point là.

Alexandre HUET: Si tu avais un conseil à donner à un investisseur, qu’est-ce que ça serait ?

Gauthier VASSEUR : J’en ai plusieurs. Le premier point ça serait : réussir à épargner tous les mois. Ça c’est rédhibitoire, il faut réussir à le faire. Et le deuxième point, c’est commencer à investir des petites sommes petit à petit et ne pas mettre un gros capital d’un coup. Comme ça, on se fait la main petit à petit et c’est comme ça qu’on fait petites rivières qui deviennent des grands fleuves pas la suite. Investir dans l’immobilier, mais ne pas faire n’importe quoi. Malheureusement, on n’entend que les mauvaises histoires et généralement ce sont les mauvaises histoires qui nous pénalisent dans notre métier.

Alexandre HUET: C’est vrai que ça fait peur les mauvaises histoires. Souvent j’entends que ce sont les impayés de loyers qui font peur ou les dégradations du bien. C’est vrai que ça peut faire peur. Cependant, il y a peut-être des moyens de s’en sortir quand même. On peut faire appel à des assurances loyers impayés et dégradations. Si tu arrives à mettre de côté aussi, c’est quand même une protection.

Est-ce que tu as des ressources et des livres à conseiller pour celui qui veut se former par lui-même ?

Gauthier VASSEUR : Déjà tout ce qui est développement personnel, tout ce qui est de la psychologie. Puisque la finance c’est bien, mais déjà il faut savoir comment on fonctionne nous. Parce que tu connais bien tes amis mais tu ne te connais pas toi-même. C’est aussi hyper important de se connaître. Moi, c’était surtout sur ce point-là que je devais apprendre parce que je ne m’étais jamais mis en relation en me disant : « cette personne fait ça, mais moi ce que je l’aurais fait ? » Peut-être pas ou alors je l’aurais fait. Et en fait, je suis dans la critique sans savoir si moi, je l’aurais fait et je n’aurais pas fait. Et ça, c’est hyper intéressant de se mettre dans la position de quelqu’un. C’est très compliqué mais, il faut réussir à faire.

Et puis, évidemment, on va se renseigner sur tout ce qui est finance. Il y a énormément de livres. Notamment, Alex m’a prêté un des livres, qui est très intéressant, n’est pas encore fini, qui s’appelle Père riche, père pauvre de Robert Kiyosaki qui est très intéressant. Et cette personne apporte beaucoup de conseils aux gens assez facilement dans le livre.

Alexandre HUET: Moi, ce que j’ai beaucoup aimé dans ce livre, est que ça m’a motivé à en apprendre plus sur la finance. C’est à dire qu’avant d’avoir lu ce livre, je ne m’y intéressais absolument pas. Et une fois que je l’ai lu, j’ai eu un déclic et je me suis dit : « Ok, Il faut que je m’intéresse à ce sujet ».

Gauthier VASSEUR : On n’a plus envie d’apprendre en fait après la lecture. Il faut démarrer et après, ça en découle et on dévore tout.

Alexandre HUET: Merci beaucoup pour cette interview. Moi j’ai adoré la faire et je pense que vous avez appris plein de choses, moi aussi d’ailleurs. Donc merci Gauthier.

Gauthier VASSEUR : Merci pour l’interview et à bientôt !

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